Pourquoi l'étude est-elle importante?
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes et le taux de survie nette est estimé à 89 % après cinq ans pour les femmes ayant ce diagnostic1. Il a un spectre d’impacts multiples et diversifiés liés non seulement à la maladie, mais aussi à son traitement qui dépassent l’aspect médical2. Le cancer du sein est reconnu en tant que maladie chronique3, et à cet égard certains auteurs suggèrent de développer des approches tenant compte de la globalité et de la chronicité de cette maladie2,5. Depuis plus de 20 ans, le Chronic Care Model (CCM) encourage la mobilisation des ressources de la communauté afin de mieux répondre aux besoins des personnes ayant une maladie chronique tel le cancer4. Le Programme québécois de lutte contre le cancer reconnaît d’ailleurs le soutien et la complémentarité des organismes communautaires au réseau de la santé en réponse aux besoins des personnes touchées par le cancer, dont le cancer du sein6.
Références
Ce travail a été possible grâce au soutien financier de la Fondation Hôpital Charles LeMoyne.
Cette étude s’inscrit dans une plus vaste étude MOdèle de soins coordonnés, tenant compte du Risque Oncologique, où interviennent les équipes de soins spécialisés en cancérologie et les services COmmunautaires (Étude MORO-CO).
Cette étude a été réalisée par Mme Barbara Gentil, lors de son parcours de maîtrise. Cette étude était sous la direction des professeures Dominique Tremblay, inf., PhD, École des sciences infirmières, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke et Christine Loignon, PhD, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke.