Pourquoi l'étude est-elle importante?
Les personnes touchées par le cancer reçoivent des soins de spécialités multiples dans différents lieux et de nombreuses interventions simultanées ou différées. Elles sont exposées au fonctionnement en silos professionnels et organisationnels. En résultent des délais d’accès indus, besoins non comblés, expériences de soins et résultats cliniques non optimaux ainsi que des coûts humains et financiers pour les personnes touchées par le cancer et les systèmes de santé.
L’organisation en réseau est préconisée par les programmes nationaux de lutte contre le cancer de plusieurs pays, incluant le Canada. Les réseaux visent à coordonner les actions pour résoudre les problèmes de fragmentation. Ils promettent la création de valeur se traduisant par de meilleurs résultats et expériences cliniques pour chaque dollar investi. Les variations quant aux résultats des réseaux et les facteurs qui les expliquent sont documentés.
Cependant, la gouvernance est vue comme le « chaînon manquant » à la compréhension de l’organisation en réseau et de ses effets. Par gouvernance, on entend la coordination de l’action collective par une instance en position d’autorité en vue d’un but commun.
Le Réseau de cancérologie du Québec (RCQ) offre l’opportunité de mieux comprendre comment la gouvernance produit ses effets en milieu naturel.
L'étude produira des données robustes et rapidement utilisables pour appuyer les acteurs de la gouvernance du RCQ et ceux d'autres provinces et pays industrialisés. Ils pourront orienter la gouvernance de réseau vers des résultats cliniques optimisés et la réduction de la toxicité économique du cancer pour les personnes touchées par le cancer et les systèmes de santé.
Ces travaux de recherche sont rendus possibles grâce au soutien financier de l'Oncopole, lequel reçoit du financement de Merck Canada Inc. et du Fonds de recherche du Québec – Santé, ainsi que de la Société de recherche sur le cancer.
Chercheures principales : Dominique Tremblay (désignée), Nassera Touati
Cochercheurs : Jean-Louis Denis, Marie-Pascale Pomey, Geneviève Roch, Catherine Prady, Helen-Maria Vasiliadis, Thomas Poder, Djamal Berbiche, Karine Bilodeau, Johanne Hébert
Personnel de recherche : Patricia M Gagné (professionnelle de recherche), Lydia Maurin (auxiliaire de recherche)
Courtière de connaissances : Johanne Cournoyer
Étudiant au doctorat : Stéphane Palm
Étudiante à la maîtrise : Béatrice Fortin
2019-12-03