Cette étude visait à examiner comment la gouvernance collaborative prend forme pour soutenir les pratiques intégrées basées sur les réseaux au sein d'un programme national prescrit de lutte contre le cancer.
Une analyse thématique abductive basée sur le cadre de gouvernance collaborative d'Emerson a été utilisée pour identifier la manière dont les mécanismes de gouvernance collaborative (engagement fondé sur des principes, motivation partagée et capacité d'action conjointe) sont activés dans un réseau.
Nos résultats révèlent que l'engagement de principe s'est fait par le biais de comités interdisciplinaires aux niveaux national et régional, de communautés de pratique et d'efforts de développement de trajectoires. Ces structures mandatées ont soutenu l'échange de connaissances et contribué à la reconnaissance des interdépendances, à la répartition du leadership et au développement d'une compréhension et d'une confiance mutuelles.
La motivation partagée a bénéficié d'une vision des soins centrés sur le patient, mais a été entravée par des moyens de communication descendants (top-down) qui n'ont pas permis aux priorités régionales de remonter jusqu'au niveau central.
Les dispositions institutionnelles ont été des moteurs importants de la capacité d'action commune au sein du réseau.